Effets Des Eaux Usées Traitées Sur Le Développement Et La Croissance De La Luzerne (medicago Sativa L.)

Résumé: En vue de consolider la connaissance et l’expérience acquises sur la réutilisation des usées traitées sur les cultures dans notre région et d’en fournir des conseils de bonnes pratiques agricoles dans une approche de gestion intégrée des ressources de la région, nous avons conduit une étude ayant pour principaux objectifs la mise en évidence d’éventuels effets des eaux usées traitées par la STEP de Tizi-Ouzou (Pont de Bougie) sur la culture de la luzerne ; culture destinée principalement à l’alimentation du bétail. Après avoir caractérisé les eaux usées traitées de la STEP ayant servies à l’irrigation de la culture Un suivi temporel des paramètres caractérisant les processus de développement et de croissance de la luzerne a donc été réalisé sur des pots selon deux traitements irrigués : à l’eau traitée de la STEP pour le premier et à l’eau de forage représentant le traitement témoin pour le second. des analyses physicochimiques ont été réalisées sur les eaux traitées de la STEP de Tizi-Ouzou Est (Pont de Bougie) tout au long de la période d’irrigation. Les résultats de la caractérisation physicochimique ses eaux usées traitées de la STEP de Tizi-Ouzou Est (Pont de Bougie) montrent que ces dernières répondent de façons satisfaisantes aux normes OMS sur les rejets des eaux traitées dans le milieu récepteur de même qu’aux normes algériennes régissant l’utilisation de ces eaux en irrigation. L’utilisation de cette eau en irrigation n’est ce pendant pas sans effet négatif sur la culture de la luzerne. Les résultats montrent qu’avec une utilisation de ces eaux traitées sur la luzerne, un retard est à prévoir dans le processus de développement de la culture. Retard qui serait due probablement à la salinité de l’eau dont les effets sur la germination se traduisent par un retard des différents processus germinatifs. Dans ces conditions, les différents paramètres de croissance, à savoir la biomasse fraîche et sèche des feuilles et des tiges, la hauteur de la tige et la profondeur des racines, se trouvent de facto retardées à leur tour retardés ; ce qui ne peut être sans conséquence sur l’évolution et la conduite de cette culture. Les interventions techniques nécessaire (traitement phytosanitaire, fertilisation, etc.) sur cette culture seront, grâce ce travail, mieux ajustés tout au long du cycle de développement de la culture.

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