Contribution À L’étude Des Urgences Médicales Vétérinaires Chez Les Bovins En Algérie

Résumé: Un élevage bovin est la source principale de lait et de viande, ces derniers aliments sont considérés comme essentiels pour l’Homme. En Algérie, les élevages bovins présentent une déficience à cause de nombreux facteurs d’origines déférentes. Parmi ces facteurs les pertes économiques des élevages bovins dues aux pathologies. Ces derniers sont fréquents dont certaines affections sont caractérisées comme des urgences médicales. La partie bibliographique de ce travail comporte une définition d’urgence médicale, un bref côté juridique, la comparaison entre les urgences des bovins et des carnivores et les monographies de certaines urgences vétérinaires chez les bovins : l’hypocalcémie puerpérale, les mammites toxiniques, les diarrhées néonatales en fonction de leur origine (métabolique ou infectieuse). La partie expérimentale de cette étude est une enquête dont les principaux résultats sont les suivants : 1.La définition de l’urgence vétérinaire est de la manière suivante : Une urgence médicale est une situation pathologique grave nécessitant un acte immédiat d’un médecin vétérinaire dont l’absence de traitement conduit à une altération de l’état de santé l’animal provoquant des pertes économiques considérables. 2.L’urgence les plus fréquentes sont la fièvre vitulaire 24.03% et les Diarrhées néonatales : 21.38% qui sont eux même considérées avec les intoxications parmi les pathologies les plus urgentes (23.29%, 22.64%, 20.76% respectivement). De plus, la fièvre vitulaire et la diarrhée néonatale sont aussi classées comme les plus faciles à diagnostiquer. 3.La fièvre vitulaire est presque la seule pathologie qui a une forte chance de guérison (64.6% de réponses sont pour une forte chance de guérison). 4.La majorité des vétérinaires praticiens (79.7%) n’utilisent pas les examens complémentaires pour les urgences vétérinaires bovines. 5.Les 2/3 des vétérinaires ne sont pas satisfaits de la disponibilité des produits d’urgence sur le marché Algérien 6.La moitié (50.8%) des éleveurs n’acceptent pas les coûts de traitements. En conclusion, cette modeste mais originale étude va participer dans l’amélioration de nos connaissances (épidémiologie, diagnostique, traitement et contexte socio-économique…) concernant les différentes urgences médicales chez les bovins en Algérie. Par conséquence, nous espérons particulièrement l’amélioration de l’environnement professionnel du vétérinaire praticien (disponibilité de certains produits vétérinaires) et celui de l’éleveur (amélioration des revenus des exploitations agricoles) pour la réussite de la prise en charge des urgences médicales vétérinaires des bovins et de l’ensemble de la filière bovine de notre pays.

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