Calorisation D’un Acier Et Étude Du Son Comportement À L’oxydation

Résumé: Les revêtements de diffusion de l’aluminium dans les aciers ont été obtenus par un processus de calorisation en utilisant des poudres métalliques, principalement à 900°c. Cette étude nous a permet de voir l’intérêt l’apport de l’aluminium à la surface de l’acier, qui confère une bonne résistance a l’oxydation aux hautes températures. L’observation au microscope optique révèle la formation d’une couche intermétallique homogène au tour de l’échantillon. Cette couche forme lors de la diffusion de l’aluminium dans le fer. En outre l’apparaission de la porosité en surface persiste toujours. Dans ce cas, elle n’est pas du a la diffusion de l’aluminium dans le fer mais aussi est du a la différence de mobilité du fer et de l’aluminium [5] qui engendre un effet Kerkendall. L’analyse au microscope électronique a balayage a révélé l’existence d’une couche interdiffusion des éléments de fer et aluminium en tenant compte des microanalyses EDS-X, du contraste chimique, cartographies X de fer et d’aluminium ainsi que des profils de concentration de ces éléments. Lors de l’opération d’oxydation, un gain de masse est enregistré, il est attribué à l’oxydation de l’aluminium. Dans ce cas, le revêtement métallique contient de l’aluminium qui conduit à la formation d’une couche d’alumine (Al2O3). Cette couche est adhérente, compacte et non poreuse assure une protection physique et empêche la propagation d’ la corrosion dans le revêtement. Egalement, cette couche d’Al2O3 joue le rôle de barrière thermique par sa propriété de refractarité. Les aciers revêtus métalliques en aluminium font partie de notre quotidien, ils sont souvent utilisés pour la protection. Ils répondent aux exigences en matière de solidité, durabilité. Ils sont également employés dans divers domaines pour leurs avantages exceptionnels d’un point de vue économique, technologique. Perspectives Les résultats de notre étude permettent de proposer des voies a explorer pour mieux cerner le phénomène de calorisation des aciers. Etude du comportement a l’oxydation a des températures élevées (plus que 900°C) par la thermographie qui nous permet d’avoir instantanément variation du gain de masse. Etudes du comportement mécanique des aciers colorisés. Essais aux chocs thermiques.

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