Traitement Chirurgical Mini-invasif Des Cancers Du Colon Non Métastatiques.
2014
Autre
Médecine

Université Ahmed Ben Bella - Oran 1

C
CHADLI Noureddine

Résumé: Introduction : Plus de 60% des cancers colorectaux siègent au niveau du colon, celui -ci garde un bon pronostic dans plus de 90% à 5 ans, s’il est diagnostiqué précocement (intérêt du dépistage). L’exérèse chirurgicale demeure certes le facteur primordial pour le traitement des cancers du côlon, cependant la survie a été nettement améliorée grâce à la chimiothérapie adjuvante devenant une étape incontournable et consensuelle dans la prise en charge des cancers coliques. Si les critères de la qualité d’exérèse carcinologique n’ont pas évolués depuis une vingtaine d’année, la prise en charge chirurgicale élective du cancer colique a été profondément modifiée par l’avènement de la voie d’abord laparoscopique, devenu la voie de référence. En dépit de ces nombreux avantages dans les résultats à courts termes (douleur post opératoire, séjour hospitalier, reprise du transit et confort post opératoire…), La colectomie laparoscopique procure actuellement beaucoup de sécurité carcinologique due à une courbe d’apprentissage suffisamment conséquente. Le procédé multimodal de réhabilitation améliorée ou la laparoscopie occupe une place royale procurera. Certainement de réels avantages pour la prise en charge des cancers colique. Objectif principal de l’étude : est de démontrer la faisabilité de la colectomie laparoscopique pour cancer colique non métastatique dans notre service, à condition qu’elle engendre une reproductibilité bien standardisée, afin de garantir les résultats avantageux de la laparoscopie en matière des bénéfices fonctionnels qu’elle offre (douleur, séjour hospitalier…..) tout en assurant une sécurité oncologique. Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude prospective, comparative et mono-centrique faite entre septembre 2008 et septembre 2013. 201 patients ont été opérés dont 110 par laparoscopie au niveau du service de chirurgie générale de l’EHU d’Oran. Toutes les caractéristiques à court et à long terme, techniques et oncologiques ont été comparativement évaluées pour les deux vois d’abord. L’objectif principal était de bénéficier de tous les avantages de la laparoscopie à travers une faisabilité, une reproductibilité et une sécurité. Résultats : Notre série d’étude a comporté 201 patients, dont 110 ont été opéré par voie laparoscopique et 91 par open. L’âge moyen était de 57.48 ans ± 14.26. Le sexe ratio était de 1.25. 25% des patients avaient un abdomen cicatriciel dont 3% avec des antécédents de chirurgie colorectale. Notre activité laparoscopique est passée de 9 patients en 2009 à 37 en 2012. 47% de nos patients avaient au moins une tare, De façon presque égale pour les 2 voies d’abord, le colon gauche a été le siège le plus fréquemment touché par ces tumeurs 55%. Suivies par le cæcum 15%. Notre taux de conversion avoisinait les 19% (21 patients). Il concernait surtout la colectomie gauche (19 patients) et les tumeurs stade III (16 patients). La colectomie gauche a été réalisé pour 67% des patients du GL et 60% dans le GO. La colectomie droite fut pratiquée a raison de 20% dans le GL et 34% dans le GO. Environ 7% des patients ont bénéficies d’une colectomie totale et seulement 2% d’une colectomie transverse. Le temps opératoire moyen était de 200 min pour la laparoscopie et 160min pour l’open. On a eu plus de recours à l’utilisation d’antalgique et de transfusion sanguine pour les patients du GO. La durée du séjour hospitalier était de 7.24 j+3 ,2 pour la laparoscopie alors que pour le GO elle était de 9.48 j. Le curage ganglionnaire était satisfaisant dans 77% des cas pour le GL et dans 63% pour le GO. Notre série comportait plus de stade I et moins de stade IIIC en laparoscopie qu’en open. Par contre les stades II et III A et B étaient équivalent dans les 2 groupes. Nous avons eu à ré-intervenir 7 fois dans le GL dont 3 fois en post opératoire immédiat, par contre dans le GO 8 reinterventions ont été nécessaire dont 3 fois en post op immédiat. Une morbidité précoce de 22 ,72% pour le GL et de 37% pour le GO. La morbidité à long terme était respectivement de11% et de 30%. On note également une mortalité perioperatoire de 2.7% dans le GL et 8.7% dans le GO. La survie DFS était de 89% pour la laparoscopie alors qu’elle était de 63% pour l’open. La survie OS était respectivement de 93% et 77%. Conclusion : Dans le monde, la colectomie laparoscopique pour cancer à certes évoluée lentement mais constituera dans un proche avenir le gold standard dans la chirurgie colorectale. Nous estimons qu’on s’appuyant sur des bases fondamentales laparoscopique solides et en réunissant les conditions humaines (courbe d’apprentissage) et matériel (de la chirurgie laparoscopique avancée) adéquat, la colectomie laparoscopique pour cancer colique non métastatique serait parfaitement faisable et reproductible dans un environnement comme le nôtre.

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