Bio – Estimation De La Pollution Atmosphérique Globale D’une Ville Du Nord-est Algérien Par La Méthode De L’indice De Pureté Atmosphérique

Résumé: Résumé Le maintien de la qualité de l’air d’une région passe nécessairement par la détection et l’estimation de cette pollution. Compte tenu que notre zone d’étude était dépourvue en capteurs physiques, matériel onéreux pour son installation que nous avons recouru à la bio-indication. En effet la flore lichénique recèle des propriétés bio-indicatrices évidentes. Elle peut se substituer parfois aux capteurs physiques qui nécessitent des relevés continus très contraignants. Depuis environ cinq décennies, de nombreuses méthodes ont été mises au point. Certaines d'entre elles ont une approche qualitative permettant d'apprécier le degré de pollution à partir d'observations sur terrain. D'autres sont quantitatives basées sur des formules mathématiques faisant intervenir différents paramètres relatifs à la flore lichénique. De toutes ces méthodes d'études sur la bio-indication de la pollution atmosphérique par la flore lichénique, que nous avons opté pour une approche quantitative basée sur le calcul d’un indice de pollution, résultat de formules mathématiques faisant intervenir différents paramètres relatifs à la flore lichénique. Il s’agit de l’indice de pureté atmosphérique (I.A.P). Cette approche nous a permis d’établir une cartographie de la pollution atmosphérique globale de Skikda et sa périphérie (Haddaiek, Hamadi Krouma, Hamrouche Hamadi, Larbi Ben M’Hidi) ainsi que ses variations géographiques. Nous avons ainsi défini des zones d’iso-pollutions autour des différentes sources d’émission représentés par les foyers domestiques de la zone urbaine de Skikda et la circulation automobile.

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