Contribution À L’étude De La Dégradation De Polluants Par Certaines Souches Bactériennes.

Résumé: Les phtalates et le chrome font partie des substances toxiques persistantes par leur utilisation de plus en plus importante, ces composés sont présents dans tous les compartiments de l’environnement où ils sont rejetés par les activités humaines. Leur toxicité se traduit par des effets cancérogènes, tératogènes et des perturbations endocriniennes. Leur usage étant largement répandu, il est nécessaire de parvenir à une meilleure connaissance de leurs mécanismes de diffusion et de leur devenir dans notre environnement. L’objectif de notre travail était en premier lieu, l’adaptation de nos souches bactériennes aux polluants, puis tester leur capacité de dégradation dans un sol pollué artificiellement. Nous avons procédé à une extraction des phtalates (DnOP) à l’aide du dichlorométhane, puis à sa pesée. Le dosage du Cr VI a été réalisé par le 1,5-diphénylecarbazide. Différents paramètres comme le pH, le type de l’inoculum et la présence de la flore indigène, ainsi que le Cr VI, ont été étudiés afin de déterminer leur impact sur le taux de dégradation du DnOP et le taux de réduction du Cr VI. Enfin, nous avons effectué un suivi de l’activité enzymatique dans les échantillons de sol afin de connaître l’effet de ces polluants sur l’activité microbienne. Les résultats obtenus montrent que S.aureus ATCC43300 présente un meilleur taux de dégradation du DnOP et de réduction du Cr VI. Nous avons constaté que la flore indigène présente un impact sur la dégradation du DnOP et sur la réduction du Cr VI. Concernant l’activité enzymatique (catalase), notre étude montre que le DnOP, n’avait pas d’influence considérable sur l’activité microbienne pendant la période d’incubation des échantillons.

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