Contribution À La Connaissance Des Chais D'algérie, Cas De L’établissement Eschenauer & Cie

Résumé: Le territoire Algérien est parsemé de friches issues de multiples industries. Ces friches constituent aujourd’hui‟hui un patrimoine colonial industriel extrêmement riche du fait de ses valeurs architecturales, historiques, scientifiques et constructives. Cette grande variété issue de la période coloniale constitue une partie importante de notre identité et participe à la vitrine des grandes villes algériennes (entre autres Alger). Ce type de patrimoine est considéré à travers le monde comme étant un potentiel pour les villes, et à partir de 1980, ces bijoux de l‟industrie se voient valorisés et réintégrés dans la vie quotidienne. A coups de réhabilitation/reconversion, ils sont transformés en musées, écoquartiers, ensembles multifonctionnels… etc. En revanche, le patrimoine industriel algérien n‟est pas estimé à sa juste valeur, il est délaissé, ignoré ou rasé ; à de rares exceptions près. Alger de nos jours est constituée de plusieurs quartiers coloniaux, construits afin d‟industrialiser la ville. Cependant, les pouvoirs publics n‟ont pas pris conscience de leur intérêt, de leur importance et du rôle qu‟ils peuvent jouer dans le processus de régénération de la ville ; en effet, ils n‟ont pas réintégré cet héritage colonial dans la vie sociale de notre communauté. Il existe néanmoins des actions ponctuelles mal ou pas du tout planifiées1, par exemple, le quartier Hamma/Hussein Dey à Alger qui est en train d‟être remodelé en futur pôle d‟affaire, détaché de tout lien avec l‟esprit, l‟histoire et le caractère industriel authentique des lieux2.

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