Etude Et Simulation D'une Unité De Décarbonatation Au Niveau Du Complexe Gazier D'alrar

Résumé: Le gaz naturel est la source d’énergie fossile qui a connu la plus forte progression depuis les années soixante-dix. Il a été la cinquième source d’énergie la plus consommée. En raison de ses avantages économiques et écologiques, le gaz naturel devient chaque jour plus attractif pour beaucoup de pays. Les propriétés de ce produit comme par exemple le faible intervalle de combustion qui le caractérise, en font l’une des sources d’énergie les plus fiables connue à ce jour. Aujourd’hui, il représente la deuxième source d’énergie la plus utilisée dans le monde après le pétrole. D’après le département américain de l’énergie (EIA), la part du gaz naturel dans la production énergétique mondiale était de 21,4% en 2010 et les perspectives de développement de la demande sont excellentes. Cette part devrait donc augmenter pour atteindre 25% en 2035. Le gaz naturel est un mélange d’hydrocarbures constitué majoritairement de méthane (75 à 90%), d’éthane (5 à 10%), et de propane plus, en faibles proportions. Malheureusement, le gaz naturel à ses conditions géologiques de gisements contient certains constituants contaminants, à savoir le dioxyde de carbone CO2, le sulfure d’hydrogène H2S, l’azote N2, les mercaptans et les métaux lourds, qui doivent être éliminés pour plusieurs raisons. Le traitement du gaz naturel consiste plus ou moins à éliminer ces contaminants pour amener le gaz à répondre aux spécifications de transport et aux normes commerciales. Le CO2 est un composé indésirable dans le gaz naturel, soit dans le traitement, dans son transport ou dans son utilisation à cause des problèmes de corrosion et de givrage qu’il peut provoquer, ainsi que sa valeur thermique nulle. Par conséquent, il doit être éliminé par un procédé de décarbonatation. Durant notre stage au complexe de traitement du gaz d’Alrar, on a rencontré des anomalies de fonctionnement dues à la corrosion qui a provoqué l’arrêt du train (4). La composition de la charge d’entrée indique la présence d’une quantité de dioxyde de carbone plus ou moins élevée (4,18 %mol) qui est la principale cause de cet arrêt. De plus, le gaz d’Alrar est non-conforme aux spécifications exigées pour la commercialisation. Pour cela, on doit réaliser une unité de décarbonations pour l’élimination du dioxyde de carbone contenu dans le gaz d’Alrar afin de minimiser les problèmes de corrosion, éviter le phénomène de givrage et de commercialiser ce gaz. Notre travail consiste à : Réaliser une étude comparative entre les procédés de décarbonatation existants. Choisir le procédé et l’absorbant adéquats dans les conditions actuelles (composition, température, pression, débit…). Faire une simulation de cette unité afin de s’assurer le bon fonctionnement de ce projet. Faire un calcul de vérification et comparer les résultats à ceux de la simulation.

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