Approche Comparative De La Réponse De La Communauté Symbiotique Des Plantules De Deux Espèces Forestières (quercus Suber L., Quercus Canariensis W.) Soumis À Une Contrainte Hydrique

Résumé: Les changements climatiques que connaît la région méditerranéenne sont à l’origine des variations physiologiques et physionomiques des écosystèmes forestiers. Cette pathologie se manifeste par des contraintes thermiques qui affectent la croissance et la productivité des arbres dans leur aire naturelle, Parmi ces arbres : Quercus suber et Quercus canariensissont des espèces typiquement méditerranéennes présentant un intérêt économique et écologique et qui sont soumis aux difficultés environnementales d’aujourd’hui. En Algérie, le constat de l’envahissement du chêne liègepar le chêne zéen, et la dégradationde l’aire biogéographique de ces deux espècespar la sécheresse et les incendies récurrents mettent en danger ces espèces de chênes méditerranéens. L’objectif de ce travail est l’étude de la réponse de la communauté symbiotique des plants de chêne liège et de chêne zéen soumis à différents régimes d’arrosage soit par intervalles de 5 jours pendant 3 mois puis l’arrêt d’arrosage jusqu’à apparition de signe de flétrissement (45 jours pour le chêne liège et 50 jours pour le chêne zée)subissant ainsi un stress hydrique. Les résultats ont révélé des différences de comportement entre le chêne liège et le chêne zéen dans les deux traitements d’arrosage.Les plants de chêne zéen ont présenté une grande richesse en partenaires fongiques ectomycorhiziens, endomycorhiziens et endophytiques ainsi qu’une meilleure résistanceau stress hydrique comparativement au chêne liège. Les racines des plants des deux espèces présentent des symbioses endomycorhiziennes (arbuscules) endophytes et qui semblent avoir été efficient contre le stress hydrique. Les plants des deux chênes obtenus en conditions semi contrôlés ont présenté à l’âge de 4 mois de culture une mycorhization satisfaisantes avec des taux de colonisation en faveur des endophytes pour les deux espèces. Cependant le chêne zeen a montré une différence en faveur également d’une plus grande colonisation en structures arbusculaires. On peut alors, penser que le chêne liège au stade juvénile favorise en plus des endophytes, d’autres processus pour lutter contre le stress hydrique autres que les symbiotes.

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