Effet Des Milieux Agressifs Sur Les Caractéristiques De Durabilité Des Bétons Et Des Matrices Cimentaires

Résumé: Un béton est d’autant plus durable qu’il résiste à la pénétration des agents agressifs. Cette qualité peut être caractérisée au moyen de deux grandeurs physiques : la perméabilité et la diffusivité. La première est relative au déplacement d’un fluide sous l’effet d’une pression motrice, elle dépend de la taille des espaces poreux dans lesquels s‘écoule le fluide ainsi que leur interconnexion. La seconde est relative au déplacement d’une espèce chimique à l’échelle moléculaire sous l’effet d’un gradient de concentration [1]. De nombreuses structures de génie civil sont situées dans des environnements plus au moins agressifs. Plusieurs modes d’altération sont responsable, au connu du temps, de la perte d’une plusieurs de leur fonction (mécanique, étanchéité...). Un premier enjeu de la recherche en génie civil est l’évaluation de la durée de vie résiduelle de ces ouvrages des centres de durabilité et l’obligation qu’auront de plus en plus. Les altérations du béton sont variées : - L’altération par des eaux agressives des structures en béton. - L’altération par corrosion des aciers des structures en béton armé. Les eaux agressives entraînent une altération par dissolution des hydrates de la matrice cimentaire. Celle-ci augmente localement la porosité et affecte les propriétés de transfert et mécaniques [2]. L’intensité de dégradation du béton est déterminée par l’interaction des facteurs suivants [3] : · Nature, concentration et durée d’action des agents agressifs. · Vitesse de transport des produits chimiques et de démolition (mode de transport, écoulement sous pression, aspiration capillaire, diffusion). · Vitesse de réaction et température. · Solubilité dans l’eau des composants du béton transformés ou détruits. · Effets mécaniques additionnels (corrosion des fissures liées aux tensions). · Propriétés de la structure poreuse du béton. Une grande partie des problèmes de durabilité rencontrées dans les régions chaudes (région de M’sila) résulte de la présence des chlorures et des sulfates (dans le sol ou dans les agrégats…) avec l’aggravation additionnelle de l’effet du climat chaud et aride. Ce manque de durabilité a directement une influence sur la structure de la construction et peut conduire à la détérioration totale d’un grand nombre des constructions.

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