Différenciation Génétique Des Mollusques Patelles : Étude Par Des Marqueurs Moléculaires.
2023
Thèse de Doctorat
Biologie Et Sciences De La Nature Et De La Vie

Université Ahmed Ben Bella - Oran 1

B
BELMOKHTAR FAYZA

Résumé: Ce présent travail porte sur l’étude de la différenciation génétique des mollusques patelles (genre : Patella) en utilisant des marqueurs moléculaires. Plusieurs parties ont été traitées : - Une étude systématique : morphométrique, cytogénétique et moléculaire a été faite. - Une autre étude phylogénétique et phylogéographique (arbres phylogénétiques, réseaux d’haplotypes) a été réalisée afin d’étudier les différentes relations existantes entre les espèces de patelle. Pour l’analyse morphométrique, trois espèces de patelles ont été choisies : Patella caerulea, Patella rustica et Patella ferruginea, sont recensées sur la côte ouest algérienne (Ain Témouchent – Tlemcen). Ces espèces ont montré une importante variabilité morphologique. Quand à l’abondance des espèces, P. caerulea était plus abondante que les autres patelles, suivie de P. rustica et P. ferruginea. Une forte corrélation entre les paramètres biométriques a été notée avec une signification marquée. La deuxième partie de cette étude est l’identification et la caractérisation cytogénétique des patelles par l’établissement de caryotype et coloration des chromosomes (Giemsa, Nitrate d’Argent, et fluorochrome DAPI/PI). Deux espèces ont été récoltées de la côte est atlantique (Vigo, Ouest de l’Espagne): P. vulgata et P. ulyssiponensis. Les résultats indiquent que P. vulgata présente un nombre de chromosomes de 2n=18 avec 7 paires de chromosomes métacentriques, 1 paire de chromosomes subtélocentriques et 1 paire de chromosomes télocentriques, alors que P. ulyssiponensis présente un nombre de 2n =16 avec 8 paires de chromosomes métacentriques. La coloration au Giemsa / DAPI et PI montrent que tous les chromosomes sont colorés avec une intensité uniforme. Aucune cassure ou de formes anormales des chromosomes n’a été notée. Cependant un réarrangement peut avoir lieu par fusion centrique de 2 chromosomes sub/télocentriques permettant de réduire le nombre de chromosomes (cas de P. ulyssiponensis) Les deux fluorochromes (DAPI/PI) sont informatives sur les séquences d'ADN répétées et/ou compartimentées (ADNr), y compris les régions organisatrices du nucléole (NOR). La coloration DAPI/PI est négative sur la première paire chromosomique, région subterminale du bras long de P. vulgata et la région juxtacentromérique du bras court de P. ulyssiponensis. En effet, un marquage avec FISH est fait en recherchant, le lieu de l’hybridation de la sonde du gène ADNr 18S utilisée sur ces chromosomes métaphasiques. Le lieu de l’hybridation correspond aux régions NOR et DAPI/PI négatives. Ces régions de la paire de chromosome 1 indiquent une grande richesse en GC-.La troisième partie de cette étude concerne le séquençage du gène COI (Cytochrome Oxydase I) comme utile de l’attribution taxonomique, une analyse phylogénétique et phylogéographique a été faite. Le séquençage a été réalisé sur 7 espèces de Patelles, dont 3 de la côte ouest algérienne (Ain Témouchent- Tlemcen) (P. caerulea, P. rustica et P. ferruginea) et 5 de la côte est atlantique (Vigo, Ouest de l’Espagne) (P. vulgata, P. depressa, P. ulyssiponensis, P. pellucida et P. rustica). La comparaison des séquences avec celles de GenBank confirment l’identification morphologique. L’arbre phylogénétique indique deux clades au sein du genre Patella (Clade I : P. rustica et P. ferruginea ce sont des groupes sœurs. P. vulgata présente un groupe proche de ces deux espèces, ainsi que P. ulyssiponensis et P. pellucida ; Clade II : P. depressa et P. caerulea).Une analyse phylogéographique par l’établissement des réseaux d’haplotype a été faite dans le but d’étudier la connectivité et la répartition des espèces de patelle. D’après le réseau, chaque groupe d’espèce présente un haplotype principal et quelques haplotypes périphériques, dont une connectivité est remarquée entre ces groupes, comme le groupe de P. ulyssiponensis avec P. vulgata qui peut signifier que cette dernière est évoluée récemment de P. ulyssiponensis. Le groupe de P. rustica présente un groupe d’haplotype périphérique dérivé de l’haplotype principal du groupe de P. ferruginea, ces résultats correspondent à celle de l’étude phylogénétique. Le groupe de P. pellucida est un point commun entre les trois groupes P. ulyssiponensis, P. depressa et P. caerulea, une connectivité qui correspond à celle remarquée sur l’arbre phylogénétique par le rapprochement de ces groupes.En conclusion, les analyses moléculaires et de réseaux d’haplotypes montrent des modèles distincts de structure, et de diversité génétique pour les différentes espèces de patelles. Cela fournit une nouvelle perspective sur la façon dont ces espèces sont connectées au sein du genre Patella, soulignant ainsi la nécessité de recherches supplémentaires en utilisant plus de marqueurs génétiques pour résoudre cette question.

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