Etude Des Mésons Hybrides Dans Le Cadre Du Modèle Qgc

Résumé: Les Mésons hybrides sont des structures exotiques, qui ne font pas partie de la classification standard des particules (gérée par le Modèle des Quarks) ; mais elles sont singulets de couleur, prédites par la QCD, théorie de l'interaction forte. Ces objets ont reçu un intérêt particulier tant sur le plan théorique qu'expérimental. Quelques bons candidats hybrides ont été observés aux alentours de 1.4, 1.6 et 2 GeV. Puisque ces résonances ont des nombres quantiques JPC = 1 h, elles ne peuvent pas être considérées comme des mésons standard (fermion-antifermion). Beaucoup de travaux théoriques ont été dédiés à la possibilité d'interpréter ces résonances comme des mésons hybrides ou des diquonias, mais les résultats obtenus ne sont pas concluants. Dans cette thèse nous sommes amenés à l'étude de ce problème dans le cadre du modèle des quarks avec gluon constituant Nous avons abordé la question d'un point de vue plus général, en calculant les masses de tous les mésons hybrides, à saveurs lourde et légère, nous avons ensuite prédit tous les modes de désintégration avec les règles de sélection qui les gouvernent, et prédit les largeurs de désintégration. Notre étude s'est faite dans le cadre du modèle constituant (Quark-gluon) avec un potentiel en bon accord avec les caractéristiques de QCD (Coulomb+ linéaire), avec de plus les corrections spin-spin, spin-orbite et tensorielle pour plus de rigueur. Les résultats obtenus sont en bon accord avec différent travaux consacrés à ce sujet, à quelques exceptions près. Nous présentons des indications intéressantes, à propos de l'interprétation des résonances exotiques observées en tant que mésons hybrides, tirées de nos calculs

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