Etat Des Connaissances Sur Les Piqûres D’arthropodes Parasites Et Vecteurs Et Les Risques De Transmission De Pathogène

Résumé: Beaucoup d'arthropodes parasites, piqueurs ou suceurs sont vecteurs de maladies à transmission vectorielle. La grande famille des arthropodes inclut les insectes et les tiques. Ces vecteurs hébergent des organismes microscopiques responsables des maladies et les transmettent aux humains et aux animaux lorsqu’ils les piquent. Les piqûres ou les morsures qu’ils occasionnent, sont ressentis comme des nuisances et peuvent déclencher des réactions plus ou moins fortes allant jusqu’aux allergies sévères. Plusieurs types de réactions peuvent être observés. Les réactions immédiates peuvent rester locales ou devenir systémiques .Il s’agit d’une réaction d’irritation ou d’inflammation se traduisant par la formation d’une papule plus ou moins prurigineuse, une douleur transitoire, une chaleur, un érythème au site de piqûre. Les réactions tardives se présentent généralement comme un suintement et un érythème d’apparition progressive au site de piqûre, Il est donc fondamental d’essayer de prévenir ces piqures pour limiter la propagation de ces différents agents pathogènes à travers diverses mesures (Porter des vêtements qui couvrent complètement les parties du corps, Garder les fenêtres et les portes fermées la nuit…etc). Parmi tous les vecteurs dont il y a lieu de se préoccuper, les plus importants sont les moustiques, les puces, les phlébotomes, et les mouches ; ils font l’objet d’un traitement particulier, parallèlement aux différentes méthodes de lutte, les points importants qui sont abordés à cet égard portent entre autres sur le rôle et les responsabilités des autorités concernées aux points d’entrée, qui consistent notamment à prendre conscience de la menace que constituent les maladies à transmission vectorielle, à mettre en place des dispositifs de surveillance des vecteurs en ces points, à élaborer des stratégies de lutte contre les vecteurs fondées sur des éléments d’appréciation factuels pour éviter la propagation des maladies qu’ils transmettent.

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