La Casbah Ou Médina D’alger Pans D’histoire Et Réhabilitation

Résumé: L’histoire de la Médina d’Alger est restée longtemps tributaire des travaux des historiens de la colonisation. Ils ont essayé de mouler cette histoire dans un sarcophage étroit où la prépondérance du conquérant civilisateur prévaut sur le génie de l’algérien qui depuis la haute antiquité à ce jour a su faire de ce site magnifique une ville des plus belles des rives de la méditerranée et qui en a fait sa capitale depuis la création de l’Etat Algérien moderne par Khair-Eddine Benyacoub dit Barberousse en 1518 .Ce document est élaboré sur la base des idées ,écrits et pensées des différents historiens et penseurs algériens tels que Tewfik El Madani, Abderahmane El Djilali, Zahir Ihaddadène, Moulay Belhamissi, Chérif Salehi ,Moufdi Zakaria, Mouloud Kassim ,Brahimi Momo, Kamel Bouchama et tant d’autres. Même Ferhat Abbas à travers son livre ‘’La nuit coloniale’’ y est alé de sa dénonciation objective de l’historiographie coloniale. A travers ce document un non historien essaye d’éclairer la voie aux authentiques chercheurs en Histoire pour que notre université et notre école se réapproprient l’écriture objective et sans complaisance de la profonde histoire de notre pays. Quant à la réhabilitation en cours de la Médina,il s’agit de rappeler quelques fondamentaux laissés en route par les maitres d’œuvre .Le devenir socio-économique de la médina après réhabilitation ne semble pas avoir été le souci des responsables actuels et notamment du ministère de la culture ;la multitude des chantiers à ouvrir et à gérer dans un espace urbain totalement habité ainsi que la complexité des techniques mises en œuvre et la diversité technologique des projets ne semblent pas inciter les responsables à faire appel à une expertise incontournable en matière de gestion de projet. C’est un appel à plus de considération pour la Casbah d’Alger que je lance afin de ne pas rater son intégration des plus fécondes à l’extension et embellissement en cours de notre capitale

Publié dans la revue: LANCOMNET