Performance Sismique Des Structures Auto-stables En Béton Armé Dépassant Les Limitations En Hauteur Exigée Par Le Rpa En Zone Iia

Résumé: Plusieurs tremblements de terre de magnitudes différentes sont survenus dans des pays tel que l’Algérie provocant beaucoup de pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Le nord Algérien est situé dans une zone critique à l’interaction de deux plaques tectoniques. Il est donc susceptible d’être soumis à d’importants séismes. Au cours de son histoire, l’Algérie a subi des séismes destructeurs, parmi les plus enraciné dans la mémoire : Alger en 1365 et en 1716, causant la mort de 2000 habitants et la destruction de la ville, Chlef (el Asnam) en 1980, Constantine en 1985, Tipasa en 1989, Ain Timouchent en 1999 et Boumerdes en 2003. [1] Pour cela, l’évolution de la technologie amène l’ingénieur à réaliser des structures plus Résistantes. Plusieurs études scientifiques ont été donc menées pour comprendre l’influence des séismes sur le comportement des constructions et leur capacité à résister face aux mouvements sismiques. L’une des difficultés majeures en matière de diagnostic sismique est, l’appréciation de la ruine d’une structure. Sur le plan réglementaire, la ruine n’est pas clairement définie, bien que bornée par la notion d’état limite, qui traduit un état particulier dans lequel une condition requise d’une construction (ou d’un de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d’une action. La définition même des conditions requises d’une construction peut relever du maître d’ouvrage, qui par des exigences souvent fonctionnelles peut imposer des états limites bien éloignés de la perception intuitive de la ruine de la construction. [2] Il reste que les dégradations observées sur les structures en portiques en béton armé après un évènement sismique se répartissent essentiellement en trois catégories : - Endommagement par flexion associé à des courbures ou des rotations - Endommagement par effort tranchant associé au cisaillement dans les poutres ou les Poteaux. - Endommagement des noeuds associé aux efforts de compression et de traction. [2].

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