Impact De La Pollution Industrielle Générée Par L’électro-industries D’azazga Et L’entreprise Nationale Des Industries Electro-ménagères D’oued Aissi Sur La Faune Du Sol.

Résumé: De nos jours, il est universellement admis qu’aucun développement économique n’est possible sans une gestion rationnelle de l’environnement, mais l’industrialisation ne permet pas cela ; car ses effets globaux se révèlent catastrophiques pour toutes les espèces : faune, flore, y compris l’Homme à court, moyen ou lent terme. C’est pour cela que la protection de l’environnement et de la diversité biologique constituent un réel défi pour notre société, tandis que se mettent en place des mesures pratiques et légales de conservation du milieu dans le cadre du développement durable. C’est le cas du projet ‘’Sama Safia’’ en Algérie, ainsi que celui de ‘’Dounia El madina’’, mais la pollution industrielle générée dépasse ces projets. C’est dans ce contexte que nous avons entrepris une étude sur l’impact de la pollution industrielle du rejet final de deux grandes entreprises industrielles de la wilaya de Tizi-Ouzou sur la pédofaune ; à savoir l’Electro-Industries d’Azazga et l’Entreprise Nationale des Industries d’Électro Ménagers de Oued Aissi. Dans cette étude nous avons opté pour la méthode du quadra (25×30 cm) avec trois niveaux de profondeur : N1 (0-10 cm), N2 (10-20 cm), N3 (20-30 cm) et trois prélèvements durant les trois saisons étudiées (hiver, printemps, été) tout en comparant un sol pollué à un autre témoin. Une fois au laboratoire, le sol échantillonné est trié à l’œil nu et l’extraction est réalisée par la technique de Berlese Tulgréne simplifiée. Les animaux recueillis sont triés, identifiés puis dénombrés. En plus de l’inventaire réalisé, d’autres analyses sont effectuées sur le sol à savoir : la granulométrie, le pH, la M.O. ainsi que le dosage des métaux lourds. A la lumière des résultats obtenus, nous avons recensé 18 Ordres répartis en 60 familles et 102 espèces. Par comparaison du sol pollué au sol témoin à l’EI. le deuxième montre un effectif de 767 individus appartenant à 79 espèces, qui est moins important par rapport au premier qui présente 1544 individus appartenant à 79 espèces. Cela serait dû à la grande richesse du rejet industriel de l’EI en MO. C’est aussi le cas de l’ENIEM. où le sol pollué montre une diversité et une abondance moins importantes (399 individus pour 79 espèces) par rapport au sol témoin (948 individus pour 79 espèces) avec l’apparition visible de l’action saisonnière, l’effet de la profondeur et de la pollution grâce aux Gastéropodes qui sont bio-indicateurs.

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