Evaluation De L'effet Antifongique Des Triazoles Sur Ascochytapisi Agent De L'anthracnose Du Petit Pois (pisumsativum)

Résumé: L'anthracnose du petit pois causée par Ascochytapisi est l'une des maladies les plus graves qui affectent les cultures des petits pois (Pisumsativum L.) à travers le monde. L'espèce Ascochyta comporte un ensemble de formes morphologiquement dénommées formes spécialisées, qui s'attaquent à une foule de végétaux comme le pois chiche, le petit pois et la fève. Les méthodes les plus couramment employées pour lutter contre ce champignon consistent à sélectionner des plantes résistantes ou à appliquer des produits fongicides. L'objectif de notre travail mène à l'isolement et l'étude des caractères morphologiques et microscopiques et les facteurs de croissance d'Ascochyta à fin de mieux caractériser l'effet des substances antifongiques dans le but de choisir le composé le plus efficace, afin de l'utiliser comme un moyen de lutte chimique intéressant contre la maladie de l'anthracnose, En premier lieu, nous avons isolé à partir des plantes présentant les symptômes d'anthracnose récoltées de différentes régions de l'ouest Algérien, puis nous avons étudié in-vitro les facteurs physico-chimiques de10 souches, qui ont été sélectionnées sur 32 isolats. Les résultats indiquent que le degré de la température influe sur la croissance mycélienne des souches, Un arrêt de croissance est enregistré par les souches à 4°C et totalement inhibé à 37°C, la température favorable au développement mycélien est de 25°C, des valeurs intermédiaires sont observées à 15 et 22°C. Les pH des milieux compris entre pH4 et 8 n'influent pas sur la croissance mycélienne des souches. L'humidité relative influe sur la croissance mycélienne des souches, aux taux ?50%, elle est faible, à 74%, elle est moyenne, et aux autres taux?80%, elle est optimale. La croissance mycélienne est moindre sous l'obscurité, optimale sous la lumière continue et faible sous une photopériodicité 12/12h. Les milieux usuels utilisés (PDA, Malt, Mathur, et petit pois) donnent une bonne croissance mycélienne des souches. Toutes les souches assimilent les différentes sources de carbone, toutefois, la croissance mycélienne est optimale sur les (lactose, maltose et amidon), moyenne sur le (glucose, fructose), et faible sur la cellulose. La croissance mycélienne est optimale sur les sources d'azote NaNO3, KNO3 et Asparagine, faible sur les milieux Valine, Leucine et L-arginine, et ralentie sur le milieu (NH4)2SO4, la nature de la source d'azote influe sur la croissance des souches.L'étude du pouvoir pathogène des souches Ascochytapisi a été évaluée sur deux différentes variétés de petit pois, ce pouvoir a révélé la virulence de ces souches vis avis des deux variétés étudiées (Onward, Merveille de kelvedon) avec un degré de pathogénicité qui diffère d'une variété à une autre et d'une souche à une autre. Les résultats du test de l'effet des substances chimiques sur la croissance mycélienne ont démontré que l'effet inhibiteur de la croissance mycélienne des 6 molécules testées à différentes concentrations (50,100, 250 et 500 ppm) séparément vis-à-vis de trois isolats (A1, A2 et A3) d'Ascochytapisisont assez comparables. Les six molécules ont eu un effet inhibiteur important, une diminution significative de la croissance mycélienne a été observée avec l'augmentation de la concentration des molécules, à cet effet, la croissance mycélienne a été d'une importante inhibition à la concentration de 500 ppm. En présence de ces molécules, les valeurs de la CI50, déterminées pour les isolats (A1, A2, A3), montrent que les molécules ont un effet inhibiteur relativement faible sur la croissance mycélienne, la valeur de la CI50 est de (175,59 mg/ml) pour la molécule Sam2 avec l'isolat A1.

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