Competences D’entreprise En Economie De Transition : Elements De Mesure

Résumé: Les économies en développement sont, théoriquement, caractérisées par des déficits de main-d’œuvre qualifiée et précisément de professionnels. Et ce malgré qu’elles aient la plupart d’entre elles à l’instar de celle algérienne- consenti des efforts plus ou moins louables en matière d’éducation-formation. L’impact est direct au niveau des activités économiques et des organisations. Plus particulièrement les entreprises connaissent des situations économiques à résultats négatifs. Souvent confrontées à des contraintes d’ordre tant interne qu’externe, les entreprises tentent d’ériger des stratégies de survie. L’objectif est double : préserver l’emploi et en même temps tenter de réduire les coûts d’offre de leur production. Pour ce faire les décisions managériales ont misé sur le recrutement des compétences. C’est ainsi qu’en Algérie – Selon une enquête menée auprès d’un échantillon d’entreprises régionales- le taux d’encadrement des effectifs employés au sein des EPE est passé de 6% à 24% en une période relativement courte. Les résultats ont-ils suivi ? Autrement dit les entreprises ont-elles connu des améliorations desserrant l’étau de la concurrence étrangère par importation interposée ? Pour le démontrer l’analyse tente d’étudier l’évolution des résultats des entreprises en corrélation avec les recrutements nouveaux et la croissance du taux d’encadrement. Aussi s’agit-il dans ce cadre d’examiner l’évolution de certaines grandeurs significatives du rapport résultats/emploi au niveau d’un échantillon d’entreprises industrielles nationales.

Publié dans la revue: إدارة