Le Capital Humain Au Sein D'une Économie Fondée Sur La Connaissance : D'une Analyse Globale À Une Analyse Organisationnelle

Résumé: La littérature récente (Reich, 1991, Amar, 2002, Florida, 2002, Bouchez, 2006, 2009, 2014,…) s’accorde à dire qu’on est belle et bien dans une nouvelle ère économique caractérisée par la prédominance de l’immatériel qualifiée d’économie fondée sur la connaissance (EFC). Dans cette thèse, nous nous sommes intéressés aux organisations du savoir ainsi qu’aux porteurs de la connaissance en l’occurrence le capital humain. Notre analyse est menée à double échelle : elle est macroéconomique dans la mesure où nous avons pour ambition de situer l’économie algérienne dans une EFC et cela grâce à un ensemble d’indicateurs mesurant le capital humain dans sont sens le plus large (éducation, santé, R&D et NTIC). Notre analyse est également microéconomique en nous intéressant au management du capital humain dans les entreprises à forte intensité en compétences. Pour ce faire, nous avons opté pour la méthode quantitative afin de vérifier l’applicabilité du modèle de Gosselin et al. (2001) auprès d’un échantillon d’entreprise. Les résultats auxquels nous avons abouti nous permettent de conclure que le niveau quantitatif et qualitatif du capital humain en Algérie ne permet pas d’initier les fondements de l’EFC. Les entreprises enquêtées semblent gérer leurs ressources humaines stratégiques sans distinguer les profils les plus compétents des autres. Par ailleurs, la majorité de ces entreprises n’offrent pas un cadre adéquat (environnement apprenant) pour valoriser le capital savoir

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