Estimation Du Taux D’infestation Et Le Taux De Parasitisme Dans Un Verger D’agrume Expérimentale (la Variété Clémentinier) Prés D’une Serre D’élevage Des Auxiliaires Au Niveau De La Station De Boufarik - Blida

Résumé: Les agrumes comprennent un group important à la famille des rutacées, sous 2 Autrantioideae (INGLESE et SORTINO, 2019 ; ABOBATTA, 2019). Les agrumiculture est l’une des cultures les plus importantes a travers le monde (TAKARLI et al., 2015). En général, les agrumes sont supposés être originaires des régions tropicales et subtropicales du Sud-est asiatique et propagés ensuite aux autres continents (WEBBER, 1967 ; CALABRESE, 1992 ; SNOUSSI TRIFA et al., 2006). Dans le bassin méditerranéen l’agrumiculture est présente un potentiel économique très important en particulier en Algérie (MAHMOUDI et al., 2017, KHECHNA et al., 2017). La région de Mitidja est par leur localisation géographique est considérée comme la première zone de production des agrumes en Algérie, dans se sens nous allons parlez sur la culture des clémentiniers. Elle semi en premier foi par le père Clément (VINCENTRODIER, 1829-1904). Selon LURO (2020), le clémentinier (Citrus clementina MORT. ex TAN) occupe une place de choix au sein des plantations d'agrumes d'Algérie BOUDERBALA et BLONDEL /1994. ). Elle est développée à Mitidja en 1962 (BARBIER, 1964). Sa production en 1970-1971 est élevée à environ 130 .00 0tonnes dont 40 .000 ont été exportées BOUDERBALA et L . BLONDEL /1994). Face aux attaques de différents ravageurs, l’utilisation des traitements phytosanitaires est devenue très fréquente, affectant ainsi le cortège auxiliaire et pouvant même entraîner la disparition de certaines espèces utiles. Différents arthropodes et insectes parasitoïdes et prédateurs participent à la protection des vergers agrumicoles (MAHMOUDI et al., 2017). Parmi ces ravageurs, la mineuse des agrumes Phyllocnistis citrella originaire du Sud-est asiatique, a été décrite pour la première fois en Inde par STAINTON en 1856. En Algérie, les premières observations sur P. citrella ont été faites en juin 1994 (SAHARAOUI et al., 2001, BERKANI et MOUATS, 1997). L'utilisation excessive et inappropriée de pesticides conventionnels (large spectre d’action, faible sélectivité) contre les organismes nuisibles a perturbé l'équilibre naturel de l'écosystème agricole (effet sur les parasitoïdes et prédateurs, infestations de ravageurs secondaires, phénomène de résistance des ravageurs). De plus, ils présentent de graves risques sanitaires pour les agriculteurs et des retombées négatives pour l'environnement (contaminant de l'air, des sols et des eaux souterraines) (SOLTANI, 2013). Dont l’utilisation des auxiliaires, constituent un moyen de contrôle complémentaire qui permet de réduire le nombre 3 d’interventions chimiques et les résidus de pesticides dans les denrées alimentaires. Dans ce contexte la solution consiste à utiliser la lutte intégrée (des auxiliaires) (ALLAL-BENFEKIH et al., 2013). 98 espèces d’insectes ont été inventoriées, ces dernières présentent des états compositionnels, structurels, et même fonctionnels très diversifiés, dont les principales espèces utiles appartenant à l’ordre des Coléoptères, des Hyménoptères et des Névroptères représentées respectivement par le genre Scymnus, les familles des Aphelinidae,……… etc. (GUENDOUZ - BENRIMA et al., 2013). Dans le monde, la première expérience été appliqué sur pommiers et de pêchers (STEINER, 1975; LECLANT et MILAIRE, 1975 ; BRADER, 1976. La premier utilisation des parasitoïdes contre la mineuse des agrumes à été dans le monde en 1995 (VERCHER 2003) et en Algérie en 1996 (SAHARAOUI et al., 2001). Trois espèces d’auxiliaires sont connues pour leur efficacité vis-à-vis de lamineuse des agrumes : - Cirrospilus quadristriatus (SUBBARAO & RAMAMANI) (Hymenoptera : Eulophidae) ; - Semielacher petiolatus (GIRAULT) (Hymenoptera: Eulophidae); - Ageniaspis citricola logvinovskaya (Hymenoptera : Encyrtidae). Les travaux sur Phyllocnistis citrella et sur ses parasitoïdes ont été entrepris par plusieurs auteurs appartenant aux cinq continents. En Europe, les études sont faites par GARIJO et GARCIA (1994), GARRIDO (1995), BRUN et BORELI (1995), QUILLICI et al., (1995), MINEO et al., (1998), JOURDHEUIL et al., (1999), URBANEJA et al., (2000), MALAUSA (2000), FERRAN et al., (2004) et ONILLON (2013). En Asie, les travaux à citer sont ceux de PANDEY et PANDEY (1964), LAKRA et al., (1984), PATEL et al., (1994), ZHANG et al., (1994), PANDEY et PANDEY (1964), MINGXUE et GARRIDO (1999) et FERRAN et al., (2004). Sur le continent américain, les auteurs qui se sont intéressés à la mineuse des agrumes et à ses ennemis naturels sont KNAPP et al.,(1995), PERALES-GUTIERREZ (1996), MARJORIE et ZAPPALA (2003) et UNTAEK et al. (2005). En Afrique les études sur le même thème sont ceux de BADAWY(1967), de BA-ANGOOD (1977), d’ABBASSI (1996), d’ABBASSI et al.(1999) de CHERMITI et al. (1999), BOUGHDAD et al., (1999), de BOULAHIA et al.(2002), et de MILLE (2003). En Australie, seule l’étude de BEATTIE et SMITH (1993) est à mentionner. 4 En Algérie, plusieurs travaux sur Phyllocnistis citrella et sur ses ennemis parasitoïdes ont été entrepris par plusieurs auteurs notamment BERKANI (1995), BERKANI et al. (1996), DRIDI et KHEDDAM (1996), ABABSIA et al. (1996), SAHARAOUI (1997), DOUMANDJIMITICHE et al., (1999 a et b), SAHARAOUI et al. (2001), BOUALEM et BERKANI (2002), KHECHNA et al. (2017) et KHECHNA, 2018. A l’intérêt de minimisation de l’utilisation des luttes chimiques et leurs effets sur la santé humain et sur l’écosystème, on va remplacer par la lutte biologique à l’aide de l’utilisation des organismes vivants (les parasitoïdes). Dans le cadre de cette étude, le but assigné consiste à l’estimation de taux d’infestation et taux de parasitismes de Phyllocnistis citrella pré d’une serre d’élevage des parasitoïdes dans la station de Boufarik au premier lieu nous nous attellerons à dresser la liste finale de nombre de Phyllocnistis Citrella de Station régional de la protection des végétaux de Boufarik, et de montrer comment ces espèces se répartissent dans les différents secteurs géologique de Boufarik. A travers de cette étude, nous avons essayé d’étudier l’influence des certain parasitoïdes sur le ravageurs de la mineuses des agrumes et sur leur développement. On va montrer s’il ya une correspondance entre les secteurs géographique dans le taux d’infestation et le taux de parasitisme et dans l’effet des parasitoïdes sur l’évolution de Phyllocnistis Citrella. En effet, les principales questions de ce travail sont : 1. Est-ce que les communautés des Phyllocnistis citrella au niveau de secteur de Boufarik présentent les mêmes conditions de développement avec les parasitoïdes ? 2. Est-ce que les parasitoïdes va minimiser les effets des Phyllocnistis citrella ? 3. Est-ce qu’il ya une relation entre les différentes conditions de développement des P.C. et des parasitoïdes et les différents dégâts va causés par ce ravageur ? La présente étude est structurée en trois chapitres dont le premier décrit l’ensemble des caractéristiques de la mineuse des agrumes (Phyllocnistis citrella) est présentée avec ces plantes hôtes notamment les agrumes. Choix et description du matériel et les différentes étapes des méthodes mises en oeuvre de la présente étude sont mentionnée dans le deuxième chapitre. Les résultats et les discussions sont rassemblés dans le troisième chapitre. Une conclusion générale accompagnée de perspectives clôture ce travail.

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