Langue Au Neutre Narratif Et Identitaire : Amour Bilingue De A. Khathibi, Et Je Ne Parle Pas La Langue De Mon Père De L. Sebbar

Résumé: Langue au neutre narratif et identitaire : Amour bilingue d'Abdelkebir Khatibi Je ne parle pas la langue de mon père de L. Sebbar De toutes les appartenances, que nous nous reconnaissons, la langue est presque toujours l'une d'elle les plus déterminants au moins autant que la religion, qui définissent une culture, une identité, par conséquent, les contours de chaque personnalité. A. Khatibi, s’est interrogé dans toute son œuvre sur les problèmes de la langue et de l’identité. Dans Amour bilingue : « Cette union est à la fois richesse, vertige, volupté mais drame dans lequel à chaque fois l’unité de la personne se joue″ Dans un récit autobiographique, Je ne parle pas la langue de mon père, l'Algérienne L. Sebbar montre particulièrement cet exil linguistique, cette coupure des origines. Cette étude s'intéresse à examiner la dualité consubstantielle à l'identité bilingue, à interroger à travers une perspective comparatiste ce "jeu vertigineux de l'identité" dans la langue de l'autre; puisque les deux écrivains essaient de" re"territorialiser leur identité marquée par un champ d'expérimentation et d'expériences postcoloniale, ils offrent deux espaces distincts, si l'un s'avère harmonieux , l'autre est conflictuel produisant une écriture "hybride" entre le même et altérité, l'ici et l'ailleurs, les valeurs traditionnelles et modernes, nuances et ambivalences de chaque société.

Publié dans la revue: Contextes Didactiques, Linguistiques et Culturels