Toxicologie Forensique

Résumé: La toxicologie forensique représente un certain nombre de disciplines connexes visant à aider à la détection des drogues et des poisons, ainsi qu'à répondre aux questions qui se posent dans les procédures judiciaires. L'application de cette discipline forensique a considérablement évolué au cours des deux dernières décennies, et elle est actuellement largement utilisée pour aider les enquêtes sur les décès, dans les affaires civiles et pénales impliquant la consommation de drogues et dans d'autres applications. L'une des caractéristiques qui distinguent la toxicologie forensique des autres disciplines toxicologiques est la nécessité de collecter, transporter, analyser et stocker les prélèvements et des autres échantillons de manière à garantir la chaîne de conservation. La première étape de toute analyse consiste à isoler les drogues de la matrice. Il existe un certain nombre de techniques d'isolement utilisées en fonction de l'échantillon. De plus, l'amélioration de la technologie analytique a donné des outils avec des degrés élevés de sensibilité et de spécificité pour le dépistage et la quantification d'un grand nombre des substances dans divers échantillons biologiques. Les techniques de spectrométrie de masse en phase gazeuse ou liquide sont les références actuelles et offrent une sensibilité, une spécificité et une universalité élevées. Ces exigences s'imposent pour l'analyse de matrices biologiques complexes, telles que le sang ante-mortem ou post-mortem (sang total, plasma, sérum, taches de sang séché), les tissus ou les matrices alternatives (par exemple, les cheveux, les ongles, la sueur et le fluide oral, ou le méconium). Le résultat toxicologique est d'abord influencé par la qualité et la quantité de l'échantillon disponible pour l'analyse. Cela signifie qu'il y a plusieurs défis spécifiques à relever pour sélectionner et collecter des échantillons pour les enquêtes toxicologiques antemortem et post-mortem. Les échantillons post-mortem peuvent présenter des difficultés particulières par rapport aux échantillons cliniques (par exemple, la diffusion post-mortem, la redistribution post-mortem).

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