L’écriture Du Désastre Chez Assia Djebar (oran, Langue Morte Et Le Blanc De L’algérie)
Résumé: Les «fragments d’imaginaire», pour reprendre l’expression d’Assia Djebar, dont se compose Oran, langue morte (1996) convoquent une riche intertextualité littéraire, historique. L’écrivaine suggère une perspective de déconstruction, de distanciation, de recréation de l’héritage et du passé. Une écriture fragmentaire et discontinue forge une langue pour dire la mort, l’horreur de la violence, le travail de deuil. Cette «langue des morts» (in Le Blanc de l’Algérie) sous-tend cette «écriture du désastre» (Maurice Blanchot) où les histoires et les mémoires du passé et du présent s’entrechoquent. Dans un mouvement réflexif, Assia Djebar interroge son acte d’écrire : «Qu’est-ce qui a guidé ma pulsion de continuer, si gratuitement, si inutilement, le récit des peurs, des effrois saisi sur les lèvres de tant de mes sœurs alarmées, expatriées ou en constant danger ?» (in Oran, langue morte). Le désir d’atteindre le «lecteur absolu» (Francis Ponge) habite cette écriture de l’entre-deux (passé/présent, Algérie/France, histoire/conte, écriture/lecture)…
Mots-clès:
Publié dans la revue: الخطاب
Nos services universitaires et académiques
Thèses-Algérie vous propose ses divers services d’édition: mise en page, révision, correction, traduction, analyse du plagiat, ainsi que la réalisation des supports graphiques et de présentation (Slideshows).
Obtenez dès à présent et en toute facilité votre devis gratuit et une estimation de la durée de réalisation et bénéficiez d'une qualité de travail irréprochable et d'un temps de livraison imbattable!