المجتمع المدني و دوره في تعزيز احترام الحقوق والحريات
Résumé: La société civile et son rôle dans la consolidation du respect des droits et libertés. La notion de société civile renvoie à l'ensemble des citoyens se mouvant en dehors de l’État. La société civile dont le champ d'action touche à la culture politique, est balbutiante et commence seulement depuis peu à devenir un sujet académique intéressant les chercheurs. Pourtant elle occupe une place prépondérante dans l'espace public, et date de longtemps, puisque son existence est bien antérieure à la démocratie moderne. Hegel la définissait déjà comme le terrain de rencontre d'intérêts contradictoires (État-citoyen), une notion complexe, c'est-à-dire l'espace sociétal traditionnellement opposé à l’État, une conception qui rejoint d’ailleurs celle de Karl MARX selon qui la société civile serait un ensemble de relations enchâssées dans le marché. Ses acteurs se trouvent en dehors de la politique, et sont composés des intellectuels et de figures historiques et patriotiques, de notables régionaux, d'organisations apolitiques, agissant dans un but purement humanitaire, ayant rapport aux droits et libertés, à la démocratie et au développement économique, culturel et social, par conséquent, sa raison sociale est à but non lucratif. Les organisations humanitaires comme la Croix Rouge, les ONG, la presse indépendante et même les professions libérales telles les avocats, les médecins, les universitaires, qui en sont la force sociale principale, comptent également au plan international. La société civile est caractérisée par l'association volontaire, la base d'une vie autonome au plan organisationnel. Elle est la fois dépendante et indépendante de l’État, en ce sens qu’elle est, en certaines circonstances, partenaire du pouvoir politique, et agit en d’autres circonstances tel un contrepouvoir. Mais peut-on parler de consolidation des droits et des libertés ? En matière de promotion des droits et des libertés, la société civile reste en deçà des attentes du citoyen, n’étant pas souvent en mesure d’exercer une réelle influence dans les sphères du Pouvoir politique et de produire de réels impacts dans le sens de simplement les faire respecter. Et ceci semble imputable au fait que la société civile ne dispose pas encore des moyens de sa politique. Et pour cause, l’idée même de parler des droits et des libertés signifie l’existence en amont d’un contrat social entre le gouverneur et les gouvernés, selon lequel le premier acquiert certains pouvoirs en offrant en contrepartie, entre autres, des droits fondamentaux aux seconds. Et ceci n’est pas sans conséquences puisque le pouvoir abuse souvent de sa puissance, une puissance pourtant supposée frappée de nullité dès lors que ces mêmes droits et libertés défendus par la société civile sont qualifiés de «fondamentaux », et se placent donc en haut de la hiérarchie des normes. Cet état des choses, en l’occurrence la relation entre l’État et ses citoyens, n’est pas près de changer de nature, en dépit de l’internationalisation de la protection et de la promotion des droits et des libertés.
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Publié dans la revue: مجلة البحوث السياسية و الادارية
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