Etude Chimique Et Activité Antioxydante Des Huiles Essentielles De Mentha Pulegium, Lavandula Angustifolia Et Verbena Officinalis Au Niveau De La Pépinière De Ain Fettouh.

Résumé: La richesse de la flore de l’ouest algérien n’est plus à démontrer. A l’instant des autres zones, Tlemcen est caractérisée par une flore particulièrement riche en plantes médicinales. Ce travail repose sur l’étude des huiles essentielles de trois plantes très utilisées en médecine traditionnelle en l’occurrence V. officinalis, M. pulegium et de L. angustifolia permettant de contribuer à la connaissance de la biomasse végétale au niveau de la pépinière de Ain Fettouh permettant d'une part, la connaissance de la composition chimique et d’évaluer leur activité antioxydante d'autre part pour une valorisation au niveau appliqué. Les huiles essentielles des trois plantes V. officinalis, M. pulegium et de L. angustifolia ont généré de très bons rendements. L'huile essentielle de M. pulegium est caractérisée par la présence d’un composé cétonique la pulégone (> 70 %) comme composé majoritaire qui et employée en parfumerie. Quant à l’huile essentielle de L. angustifolia elle est chémotypée par le 1,8-cinéole, un composé très apprécié pour son odeur rafraîchissante et épicée semblable au camphre. Il est ainsi employé en parfumerie, dans les produits de soin ou autres cosmétiques. En fin, l'huile essentielle de V. officinalis comprend la carvone et le limonène comme composants majoritaires, très utilisés en parfumerie. L’activité antioxydante des huiles essentielles a été évaluée par deux méthodes : la méthode de réduction de radical libre DPPH et la méthode de réduction des ions ferreux FRAP. Le pouvoir antioxydant le plus important a été observé par l’huile essentielle de V. officinalis, qui a inhiber 50% des radicaux libres avec une concentration 10 fois plus que celle exprimée par le BHT. Cependant les huiles essentielles de M. pulegium et de L. angustifolia ont démontré également une activité antioxydante mais moins importante que celle démontrée par l’huile essentielle de V. officinalis en effet elles sont approximativement 13 fois moins active que le BHT. Au cours de cette étude nous avons réalisé également l’activité antioxydante des mélanges croisés par la méthode DPPH. La combinaison des huiles essentielles appliquait des effets antioxydants synergiques plus intéressants que ceux présentaient par les huiles individuellement, cela est due probablement à l’effet synergique entre les différents constituants biologiques majeurs et mineurs.

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