إشكالية دبلجة المسلسلات من الإسبانية إلى العربية
Résumé: Le terme de traduction audiovisuelle est un terme très vaste qui désigne la traduction de tous types de média audio et vidéo. Et cela nécessite une expertise technique en plus de compétences linguistiques. Ainsi, des traducteurs spécialisés dans le domaine audiovisuels et qui seront accompagnés dans leur travail par des techniciens ou chefs de projets experts en audio et vidéo.car La traduction audiovisuelle demande des qualités d’adaptation qui permettent d’adapter en langues étrangères les supports multimédia, audio ou vidéo. et des qualités techniques, que ce soit pour les sous-titres ou pour le doublage, afin de réaliser le plus fidèlement possible les versions étrangères des média. Il est évident que Le doublage et le sous-titrage sont connus du grand public au travers des films à la télévision ou au cinéma. Mais on les retrouve aussi plus discrètement dans les vidéos commerciales et publicitaires, les films d’entreprise, les vidéos institutionnelles ou toute autre vidéo multilingue, qu’elle soit destinée à être mise en ligne ou à être diffusée sur le petit ou le grand écran .en outre l’une des différences entre doublage et sous-titrage est capitale car avec le sous-titrage, on transpose de l’oral vers de l’écrit, ce qui pose des questions spécifiques qui sont en particulier évidentes dans le cas du registre de langue. Ainsi, par exemple, lorsque l’on veut représenter la vulgarité, on se rend compte que des phrases identiques à celles prononcées oralement paraissent beaucoup plus choquantes à l’écrit. Il faut donc souvent atténuer d’un cran la grossièreté des expressions en sous-titrage.car traduire, c’est avant tout se mettre au service des futurs spectateurs ou lecteurs, et produire à leur intention un « équivalent » du texte ou du film original, c’est-à-dire un texte ou un film qui livre avec le moins de distorsion possible toute l’information contenue dans celui de l’origine. Mais c’est aussi produire un texte duquel il convient d’exiger trois autres qualités : qu’il soit rendu naturellement en langue d’arrivée, qu’il soit parfaitement intégré dans la culture d’arrivée et qu’il parvienne, par une adroite manipulation de l’écriture, à donner l’idée la plus juste de l’originalité et des intentions stylistiques de l’auteur traduit. Alors qu’en doublage cinématographique comme en toute traduction, le critère d’équivalence reste essentiellement pragmatique et subjectif parce qu’il dépend de l’appréciation du traducteur qui a produit le texte, car le degré d’équivalence d’un doublage par rapport à la version originale est fonction des contraintes de synchronisme (linguistique, syntaxique, artistique), ainsi que de paramètres linguistiques et extralinguistiques. Le présent travail explore et analyse un certain nombre des paramètres en jeu. Du fait que le degré d’équivalence ne peut être établi qu’à postériori, à partir de la comparaison de deux feuilletons (la version originale qui est en espagnol et la version doublée en arabe classique), alors nous proposons d’examiner la notion d’équivalence de sens à partir du texte écrit, et l’équivalence vocale et artistique à partir du même texte oralisé et enregistré sur un plateau de doublage . La notion d’équivalence en traduction a évolué́ au fil des années et des différentes théories. Dans les années 1950 et 1960, les travaux de Vinay et Darbelnet, de Nida, de Catford et d’autres ont ouvert la voie à des études comparatives du texte traduit et du texte source. Ce débat s’est poursuivi dans les années 1970, notamment avec la contribution de la théorie interprétative de la traduction de Lederer qui a souligné l’apport du bagage encyclopédique du traducteur et l’intégration des données extralinguistiques en contexte pour la production d’un texte équivalent à l’original. Aujourd’hui, ce débat a lieu dans l’arène de la traduction audiovisuelle. la recherche de l’équivalence du sens et du son, indissociables, impose au traducteur audiovisuel de travailler en tenant compte de leurs interactions, en ayant recours à des négociations et à différents compromis. On ne pourrait traduire « Gone with the Wind » de la même manière qu’un film de guerre, un documentaire scientifique, un dessin animé pour enfants, un film mélodramatique, etc. Pour chaque type de traduction, et pour chaque réplique, par rapport aux protagonistes et à la fonctionnalité de la traduction, une stratégie est à définir, qui guidera le traducteur doubleur dans ses choix et l’aidera à demeurer fidèle au sens et au son du film. La complexité des variables explique non seulement les différentes stratégies appliquées par le traducteur, mais aussi les raisons de ses échecs. À l’instar du comédien, le traducteur s’efforce de concrétiser, sur la bande mère et sur le plateau de doublage, cette notion qui est parfois assez floue, surtout lorsque le dialogue original est mal rédigé ou parsemé d’erreurs. Appartient-il alors au traducteur de redresser le dialogue original ? Si la question reste ouverte, une chose est sûre : le traducteur qui a produit le texte et l’acteur qui le joue sont, aux yeux du spectateur, tous deux responsables de la qualité du doublage. En fait, en général, lorsque l’acteur dit mal un texte pourtant bien écrit et bien traduit, le spectateur a tendance à accuser le traducteur d’incompétence. Il est accusé d’avoir produit une «mauvaise » traduction, même si cette traduction est équivalente à un « mauvais » dialogue original. L’autre critère qui permet de juger de l’équivalence en doublage ne concerne plus l’adéquation entre l’original et la traduction, mais s’applique uniquement au « rendu », au texte perçu à la voix de l’acteur de doublage. Cette tâche est d’autant plus ardue que l’évolution du dialogue cinématographique suit à la trace l’évolution de notre société qui utilise abondamment le jargon et la langue familière. L’équivalence de sens doit par conséquent se déployer sur plusieurs niveaux : celui du genre (fiction, western, dessin animé, documentaire) et celui des contextes de production et de réception du film. L’une des particularités du doublage, est le grand nombre d’instances responsables de ce processus qui entravent le rôle majeur que doit jouer la personne traduisant les scripts d’une langue à une autre, c’est-à-dire le traducteur audiovisuel. A travers deux œuvres cinématographiques. cette étude examine la place du traducteur audiovisuel dans le processus du doublage ;car cette place n’est pas sans influence sur le sens véhiculé par les films doublés. Cependant, On constate que le « transfert de sens » dans le doublage est une notion vague qui tend à mettre à l’écart le traducteur audiovisuel. D’où la remise en cause de l’authenticité du film doublé entraînant parfois des vives réactions de la part du spectateur cible. Bien évidemment, la réalisation du sens complet exige une fidélité certaine au sens corporel, mais il ne faut pas pour autant ignorer le sens linguistique. Le transfert du sens complet dans le doublage entre en parallélisme avec la présence du traducteur audiovisuel. C’est-à-dire : plus le traducteur audiovisuel affirme sa présence dans le processus du doublage, plus le sens complet est transféré. On peut donc diviser les étapes du doublage en trois grandes catégories : avant l’adaptation, pendant l’adaptation, après l’adaptation. Le transfert de sens implique aussi le transfert d’une culture, car chaque réplique d’un film « contient une bonne part de la culture, dans le choix de mots, la présentation de l’émotion, les références linguistiques ou extralinguistiques ». Cette vocation du traducteur est si importante qu’on l’appelle « le médiateur culturel».par contre, l’un des éléments du transfert culturel qui peut « avoir des conséquences non négligeables sur l’image que s’en font les spectateurs » est la transmission des relations interpersonnelles. Le traducteur pourrait-il être le médiateur des relations interpersonnelles qui sont censées passer de la version originale à la version doublée ? Parfois les choix linguistiques et les modifications du traducteur sont dus aux interdictions de la censure. Le traducteur essaie de rendre les textes filmiques tout en respectant ces interdictions, il tombe alors parfois dans l’autocensure. mais, il vaut mieux trahir le sens littéral au profit du sens corporel, car la traduction filmique commence « par une traduction d’éléments audiovisuels en éléments linguistiques, puis s’achèvent par la traduction de ces éléments en paroles imitant au plus près l’expression physique de la parole du comédien à l’écran En conclusion, Le doublage reste un mode que les traducteurs hésitent souvent à aborder, sans doute en raison de la division des responsabilités qu’il nécessite. Parmi les étapes du doublage, l’étape de l’adaptation est l’une des plus importantes. L’adaptation d’un texte filmique comprend des éléments verbaux et non verbaux qui mettent en évidence la nécessité de la présence du traducteur-adaptateur tout au long du processus de doublage.
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